.
Franca Rame est décédée le 29 mai 2013 à l'âge de 84 ans à Milan.
Elle est certainement une des plus prestigieuses actrices italiennes. Belle et forte, elle a lutté pour un monde plus juste par le biais de son moyen le plus pur : l'art. Pour moi elle est l'exemple d'une femme extraordinaire à tant de facettes : écrivaine, actrice, metteuse en scène, feministe, femme politique de gauche.... mais tout cela va finalement ensemble. Et elle ne perdait jamais de vue de passer son savoir au plus jeunes en "enseignant".
...Contre le retour à l'état sauvage de la rhétorique.
C'était un poème qui a secoué l'Hongrie : "La lettre d'adieu" d'István Keménys de 2011 a touché la population et la scène littéraire au même titre. Le poème a changé complètement le rapport entre poésie et politique : le discours politique se fait désormais à travers et avec la poésie - un phénomène unique en Europe. Le 9 Juin 2013 le festival de poésie berlinois sera dédié entièrement à la crise en Hongrie et le rôle de la poésie en celle-ci à travers des lectures, discussions, conférences et concerts.Feront partie du festival au sein de l'académie des Arts de Berlin entre autre, les auteurs Szilárd Borbély, István Kemény, Petra Szőcs et Péter Závada, l'artiste de performance Tibor Szemző et le chanteur-auteur-compositeur Zoltán Beck !
Umar Timol est un auteur francophone extraordinaire auquel je tiens particulièrement. Sa poésie est un délice qui traverse le corps et atteint l'âme comme un éclair avec des mots forts et nets.
L'auteur, qui comme il le dit lui même, a commencé à écrire à cause d'un sentiment d'incapacité, d'abord pour parvenir a dire ce qu'il voulait vraiment dire mais aussi parce qu'il pensait être incapable de l’écrire, atteint cependant un résultat frappant et bouleversant. Il surprend justement par sa sincérité et sa simplicité, sans codes d'écriture et pur.
J'ai rencontré Akel Akian quand j'étais en première année du Conservatoire en 2009 pendant un travail des élèves et du Théâtre de la Mer sur les crieurs publics. Au début je pensais qu'il était totalement fou. Il me déstabilisait complètement parce qu'il ne s'interessait absolument pas à ce que les gens attendaient de lui. Petit à petit j'ai compris que cela était pour moi une immense chance de le connaître, moi qui était fixée, tétue et trop droite. Après une demi-journée je l'aimais profondément.